▲ Le web est la plus simple machine à craquer. Faut pas s'leurer, tout est accessible, n'importe quand, n'importe comment. C'est pas compliqué de taper des renseignements et d'avoir les informations qui correspondent. Gaïa avait toujours été baignée dans ce genre de monde, le virtuel. Peut-être parce qu'elle appréciait la science, les technologies, les avancées, le progrès. Alors, baigner là-dedans, c'était devenu une passion, un loisir, un métier. Aujourd'hui, elle se contentait d'enquêter sur une jeune femme, Catherine. C'est tout ce qu'elle avait pu savoir de ses collègues à Upsilon, son prénom.
▲ Sans avoir aucune gêne, elle avait hacker le système de la boite, qu'elle connaissait bien mieux que sa poche. C'était comme son bébé. Ils savaient que Gaïa était leur meilleur élément dans ce domaine. C'était après avoir passé une bonne heure à le contrôler -oui, ils avaient mis la blinde de protections et par-feu pour que personne ne puisse s'introduire- et à avoir son nom en entier. Catherine Lawrence. Elle l'écrivit sur un post-it avant de se replonger dans son travail.
▲ Une heure plus tard, c'était bien plus que pressant, elle prit son téléphone, passant par le réseau social au petit f blanc, qu'elle ajouta la jeune femme. Aussi rapidement, elle lui écrit un message instantané : « Bonjour, on se connaît pas plus que ça, mais j'suis sûre que tu sais qui je suis… J'ai besoin de te rencontrer. Ce soir, bar dans le quartier de Dupont Circle, 20h. » Elle n'attendait aucune réponse. Cependant si elle avait pu mettre en gras, en italique, en souligné et augmenter la police au niveau du « j'ai besoin de te rencontrer », elle l'aurait fait. Car ce n'était plus un besoin vital qu'autre chose. Gaïa était totalement perdue avec ces nouvelles capacités, elle ne savait plus où donner de la tête et ça ne lui faisait pas plaisir, loin de là. Les derniers souvenirs qu'elle avait de précis, c'était lorsqu'elle a vu l'exécution de cet homme. Et tout cela lui revenait trop souvent en mémoire sans qu'elle ne puisse s'interposer. Il lui était aussi arrivé d'être dans un endroit totalement différent de celui où elle se trouvait et de voir cette jolie blonde. Et cette même fille était aussi apparue chez elle, sans crier gare, sans que l'on entende une porte claquée ou la sonnette sonnée. La Griffiths secouait la tête, il ne fallait pas que cette blondinette sache son appartenance au groupe Upsilon, on ne sait jamais. Certains sont des radicaux.
▲ Alors, elle s'était vêtue comme à son habitude pour sortir. Elle avait remis un peu de mousse dans ses boucles, avait mis des talons et un léger sac en bandoulière, elle ne voulait pas s'enticher de trop de choses, d'avoir un sac qui était bien plus lourd qu'elle. Se rendant dans le quartier désigné, elle vérifia son téléphone une dernière fois, pas de nouveaux messages. Peut-être que la brune ne viendrait pas au rendez-vous… Elle soupira mais pris son courage à deux mains et partie dans le bar qu'elle avait désigné. En y entrant, elle choisit de s'installer à l'écart, leur conversation ne devait pas animer tous les gens présents. Alors, le serveur vint commander et elle lui sourit. « Une pinte d'une bière ambrée en 50 cl. Merci. » Il fut légèrement surpris qu'une demoiselle sache exactement la bière qu'elle veut, mais ses origines ça n'était pas de l'eau. C'était étrange d'être dans ce bar… Bien trop étrange.
acidbrain
Catherine Lawrence
Messages : 69 Date d'inscription : 16/04/2016
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Âge du personnage : 31 ans
Mer 11 Mai - 20:37
Can you read my mind?
Gaïa et Catherine
Catherine ne côtoyait pas les personnes d'Upsilon. D'une part, elle venait seulement d'intégrer leur rang. D'autre part, elle ne voulait pas changer ses "habitudes" pour autant. Pour elle, c'était comme adhérer à un partie politique, ce ne devait pas forcément être étalé sur la place publique. Elle allait aider et travailler pour l'organisation, cela ne signifiait pas pour autant qu'elle fréquenterait ses membres.Ainsi, elle n'avait donné que son prénom aux personnes avec qui elle avait échangé. Puis rien d'autre. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle reçut une notification sur son compte personnel d'un réseau social. « Bonjour, on se connaît pas plus que ça, mais j'suis sûre que tu sais qui je suis… J'ai besoin de te rencontrer. Ce soir, bar dans le quartier de Dupont Circle, 20h. » . La jeune femme avait arqué un sourcil et avait entrepris quelques recherches. L'avantage de ce réseau était de pouvoir aller sur la page de l'autre personne. Peu d'information mais au moins une photo. Son visage lui revint en association avec Upsilon. Que lui voulait-elle?
Ne s'arrêtant pas plus que cela sur l'invitation, l'ingénieure s'activa pour rejoindre son travail et avancer ses projets. Sa tête complètement prise, elle ne pensa pas une seconde au message reçu précédemment. Commençant à fatiguée, elle zieuta une seconde l'horloge, 19h, et l'idée lui revint aussitôt en tête. Comme si elle avait décidé d'y aller alors que ce n'était pas du tout le cas. ronchonnant, elle chassa cette pensée aussitôt. Cela ne l'intéressait pas. Et attrapa son sac afin de rentrer chez elle, et se reposer. Elle n'avait envie de rien et surtout pas de rencontrer une inconnue croisée dans un local bondé.
Dix minutes après, la voici dans son petit appartement, largement suffisant pour elle seule. Filant sous la douche, elle prit tout son temps sous une pluie bouillante, l'aidant à se détendre et évacuer les tensions liées à son travail. Pourtant, le message continuait à la titiller, à venir perturber sa tranquillité. Non, non et non, elle n'irait pas. Un point c'est tout. en pyjama, elle traversa son salon pour rejoindre sa cuisine et se servir une petit goûter gourmandise qui n'avait finalement ni saveur ni envie.
C'était plus fort qu'elle, elle se leva de son canapé et se changea. Elle devait savoir ce que l'autre femme lui voulait et surtout comment elle avait obtenu autant d'informations sur elle (son nom, son compte..). Un jean, une paire de talon, une chemise seyante et une manteau d'hiver (en plein décembre, fallait pas s'attendre à des chaleurs à crever). Puis, elle fila dans la rue pour ne pas être trop en retard.
Après quelques transports en commun, miss Lawrence se stappa une seconde devant le bar, hésitant à rentrer. Voulait-elle vraiment savoir et se lancer dans une aventure malgré elle. Et puis, elle passa le pas et pénétra dans l'antre chaleureux. Quelques groupes siégeaient dans la salle et elle repéra assez rapidement celle qu'elle cherchait. D'un pas décidé, elle parcourut le trajet les séparant. Elle s'assit en face d'elle, avec un visage assez froid. Elle claqua sa langue contre son palet.
Bonsoir, vous vouliez me voir?
Pas de préambule, elle n'aimait pas cela. Un brin de politesse et hop direct dans le sujet. Si vraiment, cela ne l'intéressait pas, elle pourrait au moins se balader et profiter de sa soirée autrement.
Image Carte Blanche et Puckessa, codes AVENGEDINCHAINS
Gaïa Griffiths
Messages : 40 Date d'inscription : 19/04/2016
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Âge du personnage : 29 ans.
Ven 13 Mai - 12:40
Can you read my mind?
Catherine & Gaïa (▲Cathïa)
▲ Gaïa n'était pas passée par quatre chemins pour prendre possession des informations sur la femme qu'elle allait rencontrer ce soir. C'était bien plus fort qu'elle, elle se devait d'avoir des réponses, son cerveau faisait des choses totalement incroyable. Histoire de ne pas alerter l'organisation décrite comme maléfique par les autres, elle avait fait ses recherches sur ses capacités sur son ordinateur personnel, en sécurisant au maximum ses données, en passant par des dizaines de serveur proxis pour brouiller les pistes. Si Upsilon savait pour elle, elle serait la première à passer et ce n'était pas dans ses objectifs là, maintenant. Elle avait d'abord besoin de se confier, à quelqu'un qui la comprendrait.
▲ Aussi étrange que cela puisse paraître, Gaïa avait senti que Catherine était comme elle lorsqu'elles avaient échangés un regard. C'était ce genre de comportement que Gaïa ne savait expliquer, ce genre de sensations, de certitudes. Quoi qu'il en soit, cette jeune femme totalement perdue dû à sa situation amoureuse, à son nouveau job et à ses nouvelles capacités, avaient outre passer les lois pour pouvoir rencontrer une personne qui pouvait l'aider. C'était comme une sorte d'appel à l'aide. Un sos lancé dans le ciel noir de Washington, si quelqu'un pouvait l'aidé ça serait bien.
▲ Attablée à cette table en recul par rapport aux autres qui aimaient se mélanger, elle attendait. Comme de peur de se prendre un lapin, elle consultait sa montre frénétiquement, la boule au ventre. Du stress. Lorsqu'elle vit rentré cette femme, si sérieuse et si décontractée à la fois, elle soupira. Le poids s'enlevant de son corps, elle lui fit signe et l'autre arriva rapidement à la table. « Bonsoir, vous vouliez me voir? » C'est le vouvoiement qui au final surpris le plus Gaïa. Elle lui tendit la main, parce que clairement, elles n'allaient pas s'embrasser. « Bonsoir, c'est exact. » répondit-elle avec franchise. « J'suis désolée d'être entrée en contact comme ça avec vous, mais c'était plus urgent pour moi de vous parler que de respecter des dizaines de lois chiantes. » D'un geste, elle lui montra la banquette face à elle et le serveur arriva avec la pinte de Gaïa. Aussitôt, elle tourne le regard vers la femme qu'elle avait convoqué ici. « J'préfère tutoyer les gens, alors tu veux quelque chose ? » Maintenant, elle n'avait rien à perdre, autant montrer sa personnalité au premier abord. Elle prit la pinte d'une main avant d'en boire une bonne grosse gorgée, comme l'irlandaise qu'elle est, au fond. Son accent avait disparu avec le temps, mais ce n'était pas pour autant qu'elle en avait perdu les traits de caractères. « Je pense que tu sais pourquoi, j'avais besoin de cette rencontre. Tu as peut-être eu les mêmes sensations que moi ? » Elle se tut histoire de ne pas être trop envahissante. Mais c'était trop pour elle. « Je suis perdue et j'voulais juste avoir soit des conseils, soit trouver quelqu'un qui puisse comprendre ce par quoi je passe... » un peu alcoolique anonyme mais on fera mieux une autre fois.
▲ A première vue, Gaïa était bien plus décontractée que Catherine. C'était peut-être l'âge ou simplement, la façon d'être qui différer des deux femmes. Chacun avait son histoire et c'est bien pour cela que toutes les fantaisies pouvaient arriver ce soir. Gaïa aimait regardait les gens et les étudier. Et son regard détaillait la femme qu'elle avait en face d'elle, elle devait certainement être de la même génération. Puis c'est en contemplant un peu plus son invitée que Gaïa se souvint de cette jeune femme, de quelques années son aîné, au dojo émeraude. C'était certainement être cette même Catherine. Gaïa n'était jamais lui parler, déjà parce que le bonheur régnait dans son petit groupe d'amis et qu'elle n'avait pas besoin de plus et aussi, parce qu'elle a toujours un peu peur de déranger. Elle évoquerait peut-être cela au cours de la conversation, si cela se passait bien.
acidbrain
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Catherine Lawrence
Messages : 69 Date d'inscription : 16/04/2016
Crédits : Vox Populi
Âge du personnage : 31 ans
Ven 20 Mai - 21:07
Can you read my mind?
Gaïa et Catherine
La jeune brunette la regarda et aussitôt tendit la main pour saluer. Catherine était pris de cours, voulant donner le ton et garder le contrôle de la situation (puisqu'elle n'était pas à l'origine de la rencontre, elle voulait au moins être maîtresse des échanges). Clairement, celle qui lui faisait face était plus décontractée mais semblait très anxieuse. L'ingénieure le ressentait au plus profond d'elle-même, tout en le constatant dans le regard de l'autre. De nouveau, les phénomènes qu'elle ne comprenaient reprenaient un droit sur elle. Qu'elle détestait cela. Elle se stoppa une seconde tout en étant plongée dans les yeux de Gaïa. Elle attrapa enfin la main et la serra dans une poignée plus chaleureuse que son entrée. L'autre la faisait se sentir moins sur les gardes et plus détendue. Elle sentait qu'elles recherchaient les mêmes réponses aux mêmes questions.
Catherine s'assit et commanda une pinte de bière ambrée. Moins passionnée par la brune, elle n'en restait pas moins fille d'Irlandais et consommait donc, le liquide adoré par toute une nation comme les Chrétiens vénéraient le Christ. D'un hochement de tête, elle accepta le tutoiement. Non pas qu'elle en avait envie mais bien qu'elle sentait que l'autre y était très sensible. Pourtant, ce n'était pas son genre d'être altruiste. EN même temps, elles pouvaient tout à fait s'entraider dans la galère qu'elles surmontaient récemment. Gaïa mit les mêmes mots, ce qu'elles ressentaient déjà l'une et l'autre en se regardant. La sensation était très étrange et indescriptible.
Vous..euh.. tu as raison. Rien ne sert de le nier.
Les choses étaient tellement étranges qu'il était difficile de les nommer. Tout en détaillant la jeune femme, ses traits n'étaient pas inconnus. Impossible pourtant de mettre un lieu ou un souvenir en adéquation . La trentenaire passa sur son idée et remercia d'un mouvement de tête le serveur qui venait de déposer sa bière. Elle la saisit et en avala une bonne rasade.
Comment ça a commencé pour toi? Et quand?
La jeune femme ne se sentait pas de dévoiler qu'elle avait vu quelqu'un mourir et qu'elle avait ressenti la mort en elle. C'était se mettre complètement à nue d'un coup. Et elle se disait que Gaïa l'avait interpellé en première donc à elle de marcher à découvert.
Au fait, tu t'appelles comment? Tu connais forcément mon nom pour avoir réussi à avoir mon numéro. ET au passage, comment as-tu fait?
Curiosité oblige, Miss Lawrence ne pouvait faire autrement que de se renseigner à son tour. Son ton, néanmoins, était moins vindicatif et plus doux. Elle ne voulait pas trop lâcher la pression et être tout de suite copine-copine. Mais bon, en étant trop froide, elle savait qu'elle n'obtiendrait aucune information. Mieux valait faire profil bas.
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