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please be my sunshine for today (eliott)

Joey Blythe
Joey Blythe
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 Âge du personnage : 30 ans, l'âge de tous les doutes.
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Jeu 18 Fév - 20:12  
 

please be my sunshine for today

There's a story behind every person. There's a reason why they are the way they are. They aren't just like that because they want to. Something in the past created them, and sometimes, things just can't go back to the way they were.



Il y a des jours où rien ne fonctionne comme on le voudrait. Des journées qui, dès le réveil, se révèlent être des catastrophes. Joey venait de vivre une de ces désolantes journées. Elle avait travaillé tard la veille, se couchant à une heure plus que tardive. Malgré tout, elle s'était levé lorsque son réveil s'était agité la première fois. Elle avait pris une longue douche, trop longue. A peine le temps d'avaler un café sur la route et la journée commençait. « Un marine mort à Bethesda ! Tu conduis. » Dickinson lança les clés dans les airs et elles tombèrent à terre dans un cliquetis significatif. Soupirant, Joey n'eut pas même le temps de s'asseoir à son bureau ou d'y déposer ses affaires. Elle s'engouffra à nouveau dans l'ascenseur en compagnie de son coéquipier et de leur patron. « Et Fewler ? » Donahue lui offrit un café qu'elle accepta sans se faire prier. « Il est déjà sur les lieux. » Elle avait l'impression de ne pas pouvoir respirer, d'être traînée malgré elle dans un tourbillon sans fin. Il n'était pas encore 9.00 am. Le trajet jusque Bethesda leur prit une heure. Les embouteillages. Une horreur. Surtout avec Dickinson qui ne cessait de nous raconter des blagues. Aucune amusante. Arriver sur les lieux, la pluie se mêlait de l'affaire, venant compromettre tous les indices sur la scène de crime. Il fallait se presser, tout mettre en sac, protéger le corps, mitrailler les lieux avec des milliers de photos. Une course contre la montre. Un sale moment dont toute l'équipe se serait passé, surtout Joey. Sa mauvaise humeur montait, l'envie de retourner sous sa couette la tiraillait. Trempée, elle allait sans doute attraper une saleté mais elle n'avait pas le temps d'y penser. Elle n'aurait pas même l'envie de prendre des jours de congés. Après le déluge, l'environnement chaud de la camionnette fût une bénédiction. Le reste de la journée en revanche laissait à désirer. Le pire survint lors de l'identification du corps. Un marine. Un ex marine. Un marine que Joey avait connu brièvement. Un choc. Ils n'avaient jamais sympathisé, elle lui avait adressé la parole plusieurs fois sans jamais vraiment le connaître. Un visage de plus dans cette guerre sans fin. Un visage qu'elle avait oublié et qui réapparaissait du jour au lendemain. Mort. Aucune marine ne devrait mourir sur le sol américain. Elle détestait cette journée. Elle espérait trouver au plus vite celui qui avait fait ça. Pour le mettre derrière les barreaux. Pour hurler. Hélas, cette journée n'était pas une bonne journée. Ils piétinaient. Dehors, la pluie continuait de tomber. Elle martelait les vitres, inondait les jardins et jouait avec les nerfs de la jeune femme. 11.pm sonnait. Le bureau se vidait. Chacun rentrer chez soi. Ils rejoignaient des amis, leur famille, femmes et enfants. Joey n'avait personne qui l'attendait. Seule. Désespérément seule. Elle pouvait passer la nuit ici sans que personne ne s'en aperçoive. Tandis que le dernier agent prenait l'ascenseur, elle frappait son bureau de rage. Rien. Pas le moindre indice. Ils n'avaient rien trouvé aujourd'hui. A quoi bon rester ? Son cerveau ne fonctionnait plus. La journée avait été longue et terrible. Une épreuve difficile pour elle. Affronter la mort n'avait rien de nouveau. Elle connaissait la mort, l'avait apprivoisé, s'en était presque fait une alliée. Pourtant, à chaque nouveau corps, ce même pincement au cœur la prenait. Cette même impression, cette douleur piquante, mordante. Et toujours cette peur de voir un proche, le visage blanc, une plaie béante au cœur. Chassant ces images d'horreur de son esprit, elle décida de quitter elle aussi les lieux. Un changement radical, une envie de bouger. Elle ne voulait pas rentrer chez elle. Pas ce soir. Elle n'avait pas la force d'affronter la terrible solitude qui l'attendait. Alors elle prit sa voiture et conduisit sans penser à rien. Jusqu'à s'arrêter dans le quartier de Georgetown. Et la voilà qui frappe à une porte, les cheveux dégoulinant d'eau, le corps tremblant, le visage parsemait de pluie et, peut-être, de larmes. Elle attends avec un espoir vain dans le cœur qu'il répondra et la rassura. Il n'y a que lui pour la faire se sentir vivante à nouveau. Son cœur glacé réclamait de la chaleur. Une peine à combler. Un besoin inavouable, simplement humain.


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Eliott Young
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Jeu 18 Fév - 22:28  
 

be my sunshine tonight.
joey & eliott

Cette journée ne se différenciait pas des autres. Pour le moment, on avait pas trop de morts sur le dos, c'était déjà ça. Certains cas étaient rapides à boucler, alors que d'autres pouvaient traîner sur nos bureaux durant des lustres. Une étude avait été faite, déclarant que dans 80 % à 90 % des cas, nous connaissions la personne qui nous tuerait. Donc, c'est vrai qu'avec l'habitude, nous vérifions en premier, les conjoints, les amants, les amis, les voisins. Tout crime a mobile. Partant de ce principe, nous autres humains tuons pour l'amour, l'argent ou se couvrir. La plupart du temps. Nous n'étions pas des animaux en quelque sorte, nous ne tuons plus par intérêt que pour notre survie. Nos recherches parfois étaient fluctuantes, et d'autres où les bras m'en tombaient. Aujourd'hui, c'était plutôt un jour sans. Ca se voyait sur le visage des gars de mon équipe qu'ils n'en pouvaient plus. Trois benders morts. Mais rien. Nous n'avions aucun indice. Rien à se mettre sous la main. Un tableau vide face à nous. Nous n'étions pas à nous tourner les pouces, mais nous ne pouvions mettre en cause personne. De plus, je me doutais abien que mon nom et ma situation familiale n'aidait pas mes coéquipiers à dire le fin fond de leurs pensées. « J'trouve ça louche… » soupirais-je tout en jouant avec l'un de mes stylos. Je le coinçais derrière mon oreille pour le reprendre et l'y remettre. Je passais parfois la main dans mes cheveux, les décoiffant, les recoiffant. C'était une énigme et je n'étais pas si bon que cela en énigme. J'étais bon sur le terrain. J'ouvrais les dossiers, regardais si rien ne me sauter aux yeux. S'il n'y avait pas un témoignage de faux, un segment du temps n'avait pas été bien retracé sur l'ordre chronologique que nous avions fais. Je vérifiais et vérifiais à nouveau, tout était bon. Tout était bien répertorié par couleur. Bleu pour le cas de l'ancien président, rouge pour le cas d'Iris, vert pour le dossier de Victor. Le noir était pour le temps pour des informations secondaires. Le tableau séparé en trois parts distinctes. Et ce fut comme ça toute la journée à chercher sans rien trouver. Il était quelque 8:00 pm, lorsque je quittais le travail. Ce n'est qu'à ce moment que je pus enfin décompresser. J'avais déjà prévu mon coup, parfois il fallait que je me dépense ailleurs, il fallait que j'évacue toute la tension et tout le stress qu'il y avait en moi. Le dojo rubis était dans le quartier, ce qui faisait que je n'avais même pas trois pas à faire pour aller me défouler. Je passais au qminimum deux fois au dojo et deux fois à la salle de sport. Les arts martiaux n'étant parfois d'aucun ressort. Lorsque je n'arrivais pas à me concentrer, je devais frapper quelque chose, un sac de sable de préférence. Ce soir, j'y était allé doucement, j'avais revu des positions et encore une fois, je m'étais senti obligé d'aller voir mon ancien aprofesseur. Ce gars était d'une ressource incroyable. Il avait été d'une importance capitale pour moi. Le calme et la sérénité étaient les mots qui le définissait le mieux. Après avoir puiser un peu plus de ses bons conseils, je repartis chez moi, trempé de sueur vers les 10:00pm. Je me laverais chez moi, j'avais la fainéantise de le faire dans les douches du dojo. Je ne mis pas longtemps pour me laver quinze minutes environ et ce n'est qu'une demie-heure après être ressortis de la douche que je me faisais à manger. Non, n'allez pas penser que je suis un gros mangeur… Si, pensez-le. Plongés dans mes préparations, j'entendis toquer à la porte. Relevant les yeux vers l'horloge murale, je fronçais les sourcils. Les filles m'auraient prévenues si elles voulaient passer si tard…Je passais mon œil à travers le judas avant de reconnaître l'ébène de ses cheveux. Je déverrouillais la porte. Elle était là, la pluie tombait, elle était trempée. Je me doutais bien de la raison de sa venue, comme toujours, il n'y avait quenous pour nous comprendre entièrement. Etrangement, c'est mes bras qui sont venus la secourir, la prenant dans mes bras, je la laissais venir à moi. Fallait jamais être brusque avec des filles comme Joey. Après l'avoir apprivoiser, je lui remontais le menton, mes yeux d'ambre plongés dans l'azur des siens. « Mauvaise journée ? » la réponse était bien plus qu'évidente, alors je m'écartais de la porte. « Allez, rentre ou tu vas attraper la crève. » Je guettais alors la rue avant de refermer. « Bière dans le frigo, scotch dans le meuble sous la télé. » J'avais plus besoin de le préciser, mais c'était bien plus fort que moi. Elle savait très bien tout ce que cela voulait dire. La bière pour les soirs où ça allait pas fort. Le scotch pour les soirs où on avait envie de se terrer dans nos couvertures mais que c'était plus classe quand même de boire avec un ami. Je la laissais se servir, pendant ce court temps, je m'échappais dans la salle de bain pour revenir avec un amas de serviette. J'en avais tant pris que ma tête dépassée à peine. Elle était toujours là, trempée, elle avait même pas eut la force d'enlever sa veste ou alors, elle était plongée dans ses pensées, j'en savais rien, ses cheveux tombés sur son visage et je n'arrivais pas àdistinguer son air.

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Joey Blythe
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Ven 19 Fév - 11:53  
 

(there's a story behind every person. there's a reason why they are the way they are. they aren't just like that because they want to. something in the past created them, and sometimes, things just can't go back to the way they were.) C'est une drôle de chose que la vie. On ne l'attends jamais au tournant. On ignore constamment ce qu'elle nous réserve, même lorsque l'on fait tout pour la contrôler. Impossible de défier le destin, cette force surnaturelle qui nous entraîne malgré nous vers une direction qu'on aurait préféré ignorer. La vie c'est comme une boîte de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. Pourtant nous essayons tous de garder le contrôle, de guider nos pas dans la direction qui nous semble la meilleure. C'est humain. Durant toute sa vie, Joey avait essayé de suivre le chemin tout tracé par ses parents. Elle avait suivi un des meilleurs enseignement durant sa jeunesse, s'était entraînée dur au dojo ambre, avait toujours évité avec soin la présence des benders. Pourtant, c'était bien cette même éducation qui l'avait conduite à être cette personne aujourd'hui. Cette jeune femme forte, parfois un peu paumée, fragile et fière. Indépendante. Seule. Une femme qui savait parfaitement ce qu'elle voulait et qui ne laissait rien gâcher ses ambitions, sa carrière. Cette éducation lui avait permis une émancipation totale. Elle avait gagné en maturité, en force. Elle y avait gagné des amis, même les plus improbables, comme Eliott. Elle lui avait également coûté l'amour de sa vie. La vie lui avait appris, de la manière la plus dure, que rien n'était écrit d'avance. Nous avançons tous à tâtons, les yeux à demi-clos, cherchant des repères dans une nuit sans fin. Ce soir, Joey avait trouvé le sien. Décidément, la vie ne lui avait épargné aucun mauvais tour. La vision trouble du jeune homme devant elle vint réchauffer son cœur et ôter un poids insupportable sur ses épaules. Elle se laissa aller entre ses bras, appréciant la maigre chaleur qui s'en dégager. Un moment de répit, une accalmie dans le chaos généré par la vie. Les yeux clos, elle n'offre qu'un simple grognement comme réponse avant d'entrer dans l'appartement chauffé. « Bière dans le frigo, scotch dans le meuble sous la télé. » C'était à peine si elle l'écoutait. Tout ça elle le savait déjà. Combien de fois s'étaient-ils retrouvés là, à boire ensemble, à rire, à parler du passé. Trop souvent. Elle se raccrochait à Eliott comme on se raccroche à un canot de sauvetage. Une faiblesse insupportable dont elle faisait preuve. Il n'y avait qu'avec lui qu'elle s'autorisait à n'être que Joey, la jeune femme un peu paumée. Lui et Henry. Mais Henry n'était plus.

Réflexe oblige, elle retire sa plaque et son arme de sa ceinture, les pose sur la table devant elle. A portée de main, toujours. Juste au cas où. Elle se sert, empoigne la bouteille de scotch, ne prend pas la peine de sortir des verres. Assise dans le canapé, le regard lointain, la tête fourmillant d'idées, d'images qu'elle préférerait oublier. Elle grelotte dans ses vêtements trempés et pourtant elle ne sent pas le froid. Juste ce vide impossible à combler. Des gouttes d'eau tombaient sur le sol à intervalles réguliers. Machinalement, elle ouvre la bouteille et s'envoie une bonne lampée du liquide ambré qui lui brûle la gorge. Il n'y a rien de sexy chez elle. Sa féminité, Joey l'avait laissé de côté. Après six ans passées dans les forces armées, sa féminité était le dernier de ses soucis. Sur le terrain, au milieu du désert, l'apparence physique ne comptait pas. Elle n'avait pas le temps de s'en soucier. Ni l'envie. A quoi bon ? Elle tend la bouteille à Eliott qui cherche à l'aider, lui retire son manteau tremper. Elle devrait tout enlever. Il l'entoure d'une serviette sèche, propre. « Merci. » Elle s'essuie le visage, tâche la couverture de maquillage noir. Elle jette un œil alentour, s'attendant presque à voir quelqu'un, une femme peut-être. Débarquer chez les gens sans prévenir n'est jamais une bonne idée. Il n'y a personne. Rien que les sourires figés des photos sur les meubles. « Désolée de débarquer comme ça. Je voulais pas être seule. » Semi vérité à peine avoué. La voix basse, quasi brisée. Elle n'est que l'ombre de la femme qui défile, droite, dans les rues de Washington. « Je ne peux pas être seule. » Elle insiste, avoue sa faiblesse, regarde la réalité en face. Dans une autre vie, Eliott Young aurait sans doute était la dernière personne vers qui elle se serait tourné. Parce que c'est un Young. Parce que c'est un bender. Parce qu'il est à des années lumières de sa propre vie. Pourtant, ce soir, elle ne s'imaginait pas être ailleurs.

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Ven 19 Fév - 18:38  
 

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Le touché doux des serviettes, mon homologue féminin face à moi, je n'allais pas me coucher d'aussitôt. Elle n'a même pas pris de verres, s'envoyant la bouteille comme ça, sans ménagement. Heureusement que c'est pas un douze ans d'âge sinon, je pense que j'aurais été vert. C'est vraiment une journée merdique pour elle, je le ressens. Nous n'avions jamais réellement eu de besoin vital d'être l'un près de l'autre, mais là, je sais que s'en est un. On les reconnaît facilement. Je n'ai qu'une envie, boire avec elle, comprendre ses problèmes et la garder tout contre moi. Car c'est tout ce dont elle a besoin, de chaleur et un contact humains. Dans le désert, il y a que tes frères d'armes qui peuvent comprendre ta solitude. Ils ont eux aussi laissé famille, amis et enfants pour protéger la population. Il ne faut pas croire tous ces stéréotypes comme quoi les marines, les soldats ne sont pas faibles un coup de temps en temps. C'est simplement un secret bien gardé. On ne pourrait pas bien vendre le métier sinon. Il ne faut jamais oublié qu'ils ne sont que des humains. Qu'un humain peut défendre ses convictions, mais il a toujours besoin de soutient. Blythe est mon soutien, contre toute attente. Et j'espère être le sien. Elle est assise dans le canapé, encore trempée de la tête aux pieds. Elle n'était pas si seule, ce soir le ciel avait décidé de pleurer avec elle. Pleurant quelqu'un ou quelque chose. Heureusement que je ne suis pas pointilleux comme certaines personnes, j'en ai rien à faire des biens, ma seule envie est d'avoir la tête remplie de souvenirs. Alors je lui souris, j'm'en fous du canapé, des traces, de l'eau. Je lance la quasi totalité des serviettes dans le fauteuil d'à côté et n'en garde que deux ou trois dans les mains. Elle me tends la bouteille, je la saisis et en boit une bonne gorgée, j'en aurais besoin aussi. Ne serais-ce que pour garder l'oeil ouvert. « Merci Blythe. » réflexe de soldat. Les noms de famille deviennent facilement les prénoms. Je ne sais même pas si les miens savent que mon prénom est Eliott. On ne fait la distinction que lorsqu'il y a des frères et sœurs, voire des gars ayant le même patronyme. Posant la bouteille d’élixir sur la table, je scrute le ciel noir dehors avant de revenir à sa peau blanche comme l'ivoire. Je lui enlève son manteau, elle va crever de froid sinon. Il fait assez chaud ici, c'est pas que je suis frileux, mais presque. C'est dingue comme je suis aux petits soins pour la brune, mais je connais son état. On est capable de rien, on a envie de rien, on essaye d'arrêter de penser, mais c'est à ce moment-là que notre cerveau fonctionne à 100 à l'heure. Je l'entoure d'une serviette, tentant comme je peux de faire quoi que ce soit, je n'ose pas la frotter avec de peur de m'en prendre une. C'est une marine, n'oublions-le pas. « Désolée de débarquer comme ça. Je ne voulais pas être seule. » Sa voix est brisée, comme son être certainement. On est pas fait pour tout endurer. Parfois, c'est juste le cadavre de trop, parfois on a juste la haine contre ce mauvais côté de l'humanité. Je la serre contre moi, sa tête sur mon épaule, je caresse son épaule doucement. Pas de gestes brusques, c'est comme un chat auquel il ne faudrait pas faire peur. « La porte te sera toujours ouverte, tu le sais... » Je ne parle pas fort, on se comprends suffisamment bien, l'un contre l'autre. Je reprends une lampée d'alcool avant de lui tendre la bouteille. « Je ne peux pas être seule. » Une vérité dure à dire, je le sais. De plus, nous avions une certaine estime de nous. Montrer ses faiblesses à l'autre, c'était aussi lui donner un moyen de nous briser. « J'te filerais mon lit au pire, t'es pas obligée de partir. » Un sourire se pointe sur mon visage, un doux sourire. Je ne veux pas la forcer, mais je sais que les mots vont rester coincés si je ne l'aide pas à vider son sac. Elle est venue ici pour ça, autant le faire tout de suite. Crever l'abcès. « Encore un ? Tu le connaissais hein ? Sinon tu serais pas là... » Joey ne se mettrait pas dans cet état si ce n'était qu'un cadavre de plus. Elle connaît la mort comme je la connais, elle est devenue notre quotidien au fil des années, l'objet de notre travail. C'est drôle à quel point nous jouions avec nos vies sans même en avoir conscience. Nous avions un côté malsain, certain diront. Néanmoins, il faut bien qu'une personne se colle à la tâche. Elle plus que moi, elle croise tous les jours des corps de marines, sa formation. Rien ne serra jamais facile.

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Joey Blythe
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Ven 19 Fév - 20:43  
 

(there's a story behind every person. there's a reason why they are the way they are. they aren't just like that because they want to. something in the past created them, and sometimes, things just can't go back to the way they were.) Sa présence, même éloignée, la rassurait, l'apaisait. Un peu de chaleur humaine dont on l'avait privé toute sa vie. Incapable de rentrer chez elle, elle avait échoué chez Eliott pour y trouver un peu de réconfort, un ami à qui parler. Un ami avec qui restait silencieux. Elle aimait Spencer de tout son cœur et, d'ordinaire, c'était vers cette dernière qu'elle se serait tourné. Pour discuter, boire quelques bières, manger tout et n'importe quoi et regarder des films. Spencer la faisait se sentir mieux. Elles partageaient des moments privilégiés et ce depuis l'enfance. Mais Spencer ne savait pas tout. Elle ignorait tout des angoisses qui prenaient Joey parfois. Elle ne savait pas l'horreur qui empoignait son cœur et gangrenait son corps. Toujours droite, fière, le sourire aux lèvres. Flancher n'est pas permis. De l'armée au NCIS. Toujours cette femme forte qui en veut, qui cherche à prouver au monde entier qu'elle vaut quelque chose. Mensonges. Elle courbait l'échine, buvait pour oublier, pleurer en silence l'absence de l'être aimé, ravaler ses erreurs, vivait une vie de regrets. Il n'y avait personne pour la voir. Personne pour comprendre et savoir. Retrouver Eliott Young à la police de Washington avait été comme respirer pour la première fois. Un poids s'était détaché de ses épaules. Plus légère, elle pouvait se laisser aller avec lui, être la femme faible qu'elle refoulait si souvent. Humaine en somme. Ils n'avaient pas servi ensemble. Pas véritablement. Une brève collaboration. Brève mais marquante. Il y a des gens qui vous marque à vie sans que vous ne sachiez jamais pourquoi. De ces personnes qui entrent dans votre vie et n'en ressorte plus. Ces quelques individus qui changent tout. Eliott était l'un d'entre eux. Qui doit-on remercier pour ces cadeaux ? Dieu ? Elle n'était plus certaine d'y croire. Pas après les horreurs qu'elle avait vu sur le front. Quel genre de Dieu regarderait des atrocités être commises sans jamais rien faire ? Le destin peut-être. La vie qui nous cogne, nous montre le chemin et place devant nous des individus extraordinaires. Elle remerciait Eliott en silence, d'un regard reconnaissant. Et tandis qu'il la prenait dans ses bras, elle fermait les yeux, incapable de refouler les larmes qui perlaient à ses yeux. Il y avait trop longtemps qu'elle les retenait, essayant de contenir la rage et la tristesse qui l'envahissait quotidiennement. Pas ce soir. Elle avait besoin d'évacuer, d'oublier. Et dans les sanglots un bref éclat de rire, une petite étincelle. « Merci. Je risque de faire des dégâts un peu partout avec toute cette eau... » Trop tard sans doute. Le canapé avait prit un sacré coup par sa faute. Sans parler des vêtements d'Eliott. Elle récupère la bouteille, s'envoie une nouvelle lampée ambrée. L'alcool était devenu un refuge, un ami infaillible bien qu’assommant. Elle pensait déjà à demain matin. A combien le réveil serait difficile. Sans parler du reste de la journée. L'autopsie, le corps mutilé du marine, la confrontation avec la famille, les interrogatoires... Elle en avait la nausée. « Encore un ? Tu le connaissais hein ? Sinon tu serais pas là... » Il avait ce drôle de don de comprendre sans qu'elle ne dise rien. Évidemment ! Elle quitte son épaule, son corps chaud et rassurant, pour prendre sa tête entre ses mains. « 22 ans. Un gamin qui avait toute la vie devant lui. Prometteur. » Elle avait eu du mal à s'en souvenir, à remettre ses idées en place. Et puis tout était revenu, comme un flash aveuglant. D'aucun dirait qu'elle avait choisi ce métier, cette vie. Ce serait vrai. Mais elle n'avait pas choisir de souffrir et de prendre les choses à cœur. On avait beau penser ce qu'on voulait de Joey, elle n'était pas une machine dénuée d'âme et de cœur. « Mourir dans les rues américaines. C'est trop con putain ! » Elle se jeta en arrière, cognant sa tête au mur, poussant un cri de douleur, de rage. Elle hurlait pour tous ces hommes et ces femmes qui mouraient sans raison près de chez eux. Victimes malheureuses de la cupidité, de l'adultère, de la vengeance. Des morts qui n'avaient aucun sens et qui la révoltait.

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Sam 20 Fév - 22:48  
 

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Cette solitude, je la connais bien. Certains sentiments me sont totalement étranger, mais pas celui là. Une grande amie dans ma vie. Je sais que mes sœurs ne peuvent pas comprendre cette sensation, non pas même Eleanor avec qui j'ai pu entretenir une correspondance pendant mes années à l'armée. J'avais eu besoin de ce contact privilégié avec ma sœur, elle m'avait tout de suite compris lorsque je lui avais envoyé la première lettre. Ellie ne m'avait pas montré ses sentiments, elle aussi, je ne pouvais dire toute la vérité par caméra interposées et elle le comprenait. Elle ne montrait de la peur pour moi que par la caméra, par ses petits sourires mais on apprends pas à un singe à faire la grimace. De plus, elle n'avait pas pu comprendre cette solitude, même si mes sœurs ne s'appréciaient pas plus que ça, je n'ai jamais arrêté de me dire qu'elles avaient une sorte de ne jamais être seules. Comme si elles étaient connectées. Et pas moi…

Mes bras avaient été autour de la jeune femme puis s'étaient écartés. Je connaissais Blythe depuis mes début dans les corps armés. Je l'avais rencontré quelques fois sur le terrain. Nous nous étions croisés, pas vraiment connus. On avait pas le temps, l'armée c'était comme si nous travaillons jours et nuits, la charge émotionnelle et sensorielle était énorme. Toujours être à l'affût, toujours être près. Cela jouer sur notre perception des jours, des heures. nous nous étions revus lorsque je suis revenu sur Washington. Liant nos deux camps pour enquêter la plupart du temps sur des meurtres de marines. Des gars morts trop jeunes, des gars qui méritaient pas de mourir. En revenant vers les yeux azurs, je lui posais des questions. C'était mieux dehors que dedans. Les mots nous manquaient, c'était les situations les plus dures. Si je disais certains mots, alors ils seraient plus simples pour elle de les répéter. « Encore un ? Tu le connaissais hein ? Sinon tu serais pas là... » Je lisais la tristesse dans ses yeux, et mon ventre se pliait, je n'aimais pas voir un compère triste, encore moins elle. « 22 ans. Un gamin qui avait toute la vie devant lui. » « Rah les enflures... » soupirais-je en secouant la tête. Je me souviens très bien de mes vingt-deux ans dans l'armée. C'était encore un bleu, innocent. On avait rien vécu à 22 ans. On avait normalement la vie devant soit à cet âge et je ne supportais pas voir des cadavres si jeunes.« Mourir dans les rues américaines. C'est trop con putain ! » Elle se rejeta vers l'arrière et tout ce que j'entendis c'était le coup qu'elle se fit. Elle hurlait et moi je me mis à pouffer de rire. « C'est pas comme si c'était la première fois que ça t'arriver... » Je repris de l'élixir de joie, j'en avait besoin. Il fallait oublier tout ça. Oublier nos faiblesses et d'être si seuls, même à deux.

Ce n'est qu'une ou deux minutes plus tard que je sentis cette petite odeur de cuit. Même de légèrement brûlé. « OH PUTAIN LE CON ! » m'écriais-je avant de partir à toute jambe dans la cuisine. Oui, j'avais totalement oublié d'enlever la viande et les légumes des plaques de cuissons. Lorsque j'arrivais là, je jetais la poêle dans l'évier afin de ne pas débuter un incendie. J'avais pas besoin de voir débarquer les mecs de la caserne pour si peu. Comme un imbécile, je fis couler de l'eau froide là-dessus. Mais ce n'aggrava que les choses. L'eau touchait un peu à la poêle et elle devint alors immédiatement de la buée, de la vapeur d'eau. Je secouais la tête, pas de repas pour moi ce soir…

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Dim 21 Fév - 14:36  
 

(there's a story behind every person. there's a reason why they are the way they are. they aren't just like that because they want to. something in the past created them, and sometimes, things just can't go back to the way they were.) La goutte de trop. Le petit quelque chose qui fait déborder le verre, enflamme le cœur et fait tomber les dernières barrières de l'esprit. Joey avait lutté. Elle avait résisté, s'était battue avec acharnement. Mais rien n'y fait. Vient un moment où le corps lâche, où l'âme se brise. Un moment où tout fout le camp. Ce soir, Joey avait mis fin au combat. Elle avait relâché sa garde, baissait les poings, s'était laissé tomber à terre, lentement, inexorablement. L'être humain n'est pas infaillible, encore moins indestructible. Joey n'avait jamais prétendu posséder cette force divine qu'on lui prêtait. Elle se battait parce que c'était tout ce qu'on attendait d'elle. Elle se battait pour prouver des choses, pour ne pas laisser les autres guider sa vie. Elle se battait parce que c'est tout ce qu'elle savait faire. Son état de fragilité, ces petits moments de faiblesse, elle les acceptait comme elle les détestait. Seule dans sa maison devenue trop grande, Joey ruminait, ressassait le passé, se noyait dans ses propres émotions. Seule elle pouvait affronter sa faiblesse, pleurer, hurler sans que jamais personne n'en sache rien. Elle ne se montrait jamais sous ce jour si vulnérable en présence de ses proches. Bien sûr, personne n'était dupe, chacun savait. Mais on préférait ne rien rien. On regardait de l'autre côté, on se mentait en pleine figure. Elle avait vu quelque chose de similaire chez Eliott. Un quelque chose qui lui avait permis de lâcher prise. Elle s'était ouverte à lui, montrait telle qu'elle était sans jamais se cacher. Pas de honte. C'était libérateur de se confier, de lâcher prise avec quelqu'un comme lui. Un ami de confiance. Ce soir, elle n'avait rien besoin de plus. Eliott et une bonne bouteille de scotch, voilà qui l'aiderait à guérir. Même si ce n'était que pour un temps. Même si elle se mentait.

Puisque les douleurs du cœur et de l'esprit ne sont pas réelles, elle s'était infligé une douleur physique. Sa tête hurlait, cognait. Une belle bosse pointerait bientôt son nez. Pas de saignements. C'était déjà pas mal. A côté d'elle, Eliott rit, se fout de sa douleur ce qui l'énerve. Elle le frappe dans les côtes, ravale son mal être et, ne pouvant retenir plus longtemps la vague de soulagement qui la submerge, se met à rire à son tour. La tension redescend, elle lâche prise. Enfin. Elle avait besoin d'évacuer toute la pression accumulée, tout ce désarroi qu'elle gardait enfoui. Elle avait passé une journée horrible à réprimer ses sentiments, à être droite, à serrer les dents. Maintenant, enfin, elle pouvait tout relâcher et laisser exploser ses sentiments. « OH PUTAIN LE CON ! » Et elle n'était pas la seule. Alors qu'elle riait encore, Eliott se leva en trombe, lui laissa la bouteille et s'activa dans la cuisine. Après une nouvelle gorgée, elle alla le rejoindre, s'adossant au chambranle de la porte, prenant un malin plaisir à le regarder s'activer en vain. « Oups ! » Elle se mord les lèvres, trouvant la situation amusante. « Chinois ? Tu commande, je paie. » Elle était responsable de ce désastre mais n'en éprouvait aucune culpabilité. Elle lui tendit à nouveau la bouteille avant de retirer son pull trempé et d'entreprendre de retirer son jean. « Je peux te piquer des fringues ? » Et sans attendre de réponse, elle passait dans sa chambre, prête à fouiller dans ses affaires pour y piocher des vêtements propres et secs.

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Dim 21 Fév - 18:15  
 

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Les mêmes envies, les mêmes traits de personnalité, le même humour, la même façon de réagir face aux éléments. Blythe et Young étaient les mêmes. Deux corps radicalement opposés mais pourtant tout les rassembler. C'était peut-être le fait de se développer dans des rangs proches, d'une façon similaire, ils avaient totalement négligés leur famille pour s'en créer une nouvelle. Une famille qui aurait la tête de l'emploi. On ne choisit pas sa famille, mais les gens avec qui ils évoluaient été choisis d'une façon consciencieuse. Près à être là pour eux de toutes les manières possibles.

Après avoir sentis la tête de la brune cognait j'avais ris, simplement parce que c'était plus fort que moi, parce que ça m'avait manqué, parce que tout paraissait si simple d'un coup. Un coup dans les côtes et un air choqué sur le visage. Il était impossible pour moi de bouder les femmes qui m'entourer, alors le sourire revint sur mes lèvres. Etait-ce l'alcool qui faisait déjà parler de lui ou peut-être une absence de pensées ? J'en avais totalement oublié ce qu'il y avait sur le feu. La maladresse n'était pas dans la liste de mes défauts. Normalement, j'étais plutôt quelqu'un de prudent. Peut-être trop et lorsque tout se relâcher, je n'avais pas les yeux au niveau des trous. « OH PUTAIN LE CON ! » m'étais-je écrié. J'accouru à la cuisine. « Non, non, non, non. » A l'intérieur de moi, je rageais, j'avais tellement envie de me faire à manger, pour une fois dans la semaine. Mais non, toujours pas. L'obésité serait bientôt dans mes gênes et je ne pourrais plus jamais faire de sport de ma vie. Ressembler à Cochrane n'était pas dans mes plans pour les 40 années à venir. Je faisais en sorte de ne pas avoir trop les nerfs et elle était là, dans l'encadrement de la porte. « Oups. » dit-elle. Je relevais le regard vers elle et lui fit une grimace. « C'est ça, moque-toi. » Je pouvais à présent jeter tout ce qui était brûler jusqu'à l'os. Raclant le fond des casseroles et autres poêles qui avaient trinqué au passage. « Chinois ? Tu commandes, je paie. » Oh non… Pas chinois… Je la regardais mais non, je ne voulais pas me battre sur le resto, trop de courage en moi. Je lâchais alors les casseroles dans l'évier provoquant dans un tintamarrei mprobable, puis pris le téléphone fixe en main, le numéro y étant déjà inscrit. Et c'est certainement à ça que l'on reconnaît les fainéants et les flics. « Bonsoir, vous livrez toujours à cette heure-ci ? » La personne à l'autre bout du fil acquiesça, pas d'accent asiatique, pub mensongère. « Super, vous pouvez faire un mélange de nems et de nouilles pour deux personnes? » L'autre répondit que c'était totalement possible et me confirma la commande. « D'ici 20 minutes ? Ok, parfait à bientôt, merci. » Entre temps, elle m'avait certainement demandé si elle pouvait prendre mes affaires et le pouce levé, j'avais répondu. Néanmoins, elle n'avait pas attendu mon approbation pour se fourrer dana chambre. « Tout ce que tu sors, tu le ranges Blythe. » Non, je n'étais pas maniaque, mais fallait savoir que je connaissais les femmes, elle et leur bordel. Je n'en avais pas besoin dans ma chambre, j'étais assez grand pour ne rien ranger.

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Mar 8 Mar - 17:53  
 

(there's a story behind every person. there's a reason why they are the way they are. they aren't just like that because they want to. something in the past created them, and sometimes, things just can't go back to the way they were.) On ne sait jamais vraiment ce qui nous pousse vers une personne plutôt qu’une autre. Et pourquoi ne pas rester seul dans son coin ? Si elle devait y penser, se poser les bonnes questions et se pencher sur le problème, Joey n’aurait probablement pas su dire pourquoi elle s’était rendue chez Eliott Young. Elle aurait pu rentrer chez elle, seule, pleurer un coup, hurler contre ses murs et jeter à bas des objets quelconques. Elle aurait pu simplement s’affaler dans son canapé et téléphoner à sa chère Spencer. Des possibilités infinies parmi lesquelles elle avait choisi de frapper à la porte du jeune officier de police. Rassurant, sécurisant et drôle il l’était en cet instant. Au fond, elle avait ce besoin insatiable d’être rassurée et comprise, d’être avec quelqu’un qui la regarde et lui dise que tout irait bien. Un mensonge oui, mais un mensonge qui réchauffait le cœur. On a tous besoin de ces petits mots anodins qui veulent tout dire et pourtant rien dire du tout. Comment tout pouvait allait bien ? Joey et Eliott le savait mieux que quiconque : rien ne va jamais bien. Du moins, rien ne va jamais comme on l’espère. Il y a toujours ce petit élément perturbateur qui s’immisce dans le bonheur et vient nous gâcher la vie. Cette journée n’avait été que perturbations et Joey avait besoin d’un temps de pause, d’un petit quelque chose qui la ferait se sentir mieux. Restait dans la pièce d’à côté, Eliott représentait ce quelque chose qui la soulageait enfin. Elle l’entendait râler et téléphoner au traiteur chinois tandis qu’elle fouillait ses affaires, laissant trainer négligemment ce qu’il ne lui plaisait pas. « Tout ce que tu sors, tu le ranges Blythe. » Elle grimaça et lança un bref acquiescement peu convaincant. Tandis qu’elle se débarrasser de son pantalon plein d’eau, le déposer sur un radiateur chaud et prenait une chemise à carreau, Eliott se tenait à l’embrasure de la porte silencieux. « Je rangerais promis. » souffla-t-elle avant de retirer son haut trempé et d’apparaitre en sous-vêtements devant un Eliott perturbé mais qui semblait apprécier la vue. Elle souriait, plus encline à oublier sa journée en enfer qu’elle ne l’était quelques minutes plus tôt. Elle enfila la chemise trop grande qui lui descendait jusqu’au niveau des cuisses. Elle avait l’habitude de porter des vêtements d’homme. Sur ce point, l’armée ne l’avait pas épargné et elle n’avait parfois pas eu le choix. Sur le terrain, elle prenait la vie comme elle venait et cela incluait parfois de partager des vêtements avec son escouade. Des vêtements d’homme dans sa vie civile elle en avait partagé. Jamais avec un autre. Toujours Henry. Toujours cette odeur entêtante bien à lui. Une odeur qui disparaissait et qu’elle cherchait encore parfois sur elle. Eliott avait une odeur différente, plus suave peut-être mais tout aussi agréable. « Merci de me laisser rester. » Elle l’embrassa sur la joue, frissonnante encore de froid mais aussi du simple contact qu’ils échangeaient. « J’espère que tu n’avais rien d’autres de prévu ? » Elle ignorait tout de la vie privée du jeune homme, la conversation des amants et amantes n’étant jamais vraiment abordé entre eux. Il savait pour sa vie sentimentale tourmentée. Elle savait qu’il était désiré et qu’il avait lui aussi un passé troublé. Leur relation à eux était unique, à part et ne pouvait se mesurer à des conquêtes éventuelles. Ils partageaient un lien qu’aucun partenaire ne comprenait.

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Mar 22 Mar - 7:46  
 

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C'était bien la première fois que je voyais Blythe se changer. J'étais le gros rabat-joie qui glissait des «  Tout ce que tu sors, tu le ranges Blythe. » et je ne pouvais m'imaginer dans une situation pareille lors de nos dernières rencontres. Joey était l'unique personne qui connaissait peut-eêtre un pan entier de ma vie et jamais ne m'était venu à l'esprit de la voir autrement que comme une confidente. Mais là, la joie faisait partie de mon état d'esprit et la surprise se mêlait à l'excitation qui pouvait se lire dans mon regard. Dans l'encadrement de la porte, je la regardais, un peu voyeur, rien de mal, trois fois rien, elle n'était pas déshabillée tout de même. Mais il fut un moment, où la jeune femme retira son haut mouillé. Laissant sur son corps, comme une fine rosée d'un matin d'été. Intérieurement, je vis cette expérience au ralenti, comme dans toutes ces pubs qui nous font rêver, et bien pour une fois, j'avais ce que je voulais sous les yeux. Un sourire en coin puis je repris mes esprits en tentant tant bien que mal de regarder ailleurs. Non mais Eliott, elle va t'en mettre une c'est tout ce que tu auras gagné ! Et recevoir un pin d'une militaire, il avait déjà fait. Arizona n'était pas l'une des filles les plus douces, même pour jouer. Alors qu'importe ce qui me passait sous les yeux, j'avais décidé, comme ça qu'aujourd'hui c'était le plus bel objet au monde et qui pouvait contenir des secrets. Un vase, vide. « Merci de me laisser rester. » Et ses lèvres se posèrent sur ma joue, j'avais ce sourire béat que les ados ont lorsque leur cruch leur font ce genre de chose. « T'es ici, comme chez toi. »  « J’espère que tu n’avais rien d’autres de prévu ? » « Oh… Il se passe pas grand-chose dans ma vie pour que tu déranges quoi que ce soit. » Elle passa devant moi et ce fut plus fort, mes yeux glissèrent sur cette chemise pour descendre voir les méandres des courbes divines de cette militaire. Eliott, on se calme. Je passais une main dans mes cheveux, j'ai troublé et perturbé. Normalement, la pluie n'était pas au rendez-vous de nos rencontres et jamais, au grand jamais, je ne me doutais de la voir un jour comme ça. « T'as pas trop froid ? » glissais-je alors que je passais tout près d'elle. Je repartis au salon, elle sur mes talons certainement. La bouteille était là, j'en pris plusieurs gorgées pour me donner du courage.


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Lun 25 Avr - 11:38  
 

(there's a story behind every person. there's a reason why they are the way they are. they aren't just like that because they want to. something in the past created them, and sometimes, things just can't go back to the way they were.) Fatiguée de ce monde, de paraitre parfaite en toutes circonstances. Fatiguée d’être quelqu’un qu’elle n’était pas, qu’elle n’était plus. Bercée par les événements de ce monde, par le bruit incessant de la ville, guidée par la peur et la fatigue, Joey se sentait dépassée. Elle laissait les éléments extérieurs la posséder, prendre tout ce qu’il lui restait. Elle respirait à peine, étouffait par les autres, perdue dans la foule qui ne s’arrêtait jamais d’avancer. Elle suivait le mouvement sans prendre le temps de se poser, de regarder en arrière, de côtés. Elle s’était perdue en chemin et était incapable de retrouver sa route. Elle ne le voulait même plus. Suivre un chemin tout tracé semblait tellement plus simple. A moitié nu devant un homme qu’elle croyait connaître, tremblante, perdue, vulnérable. Elle se détestait. « Chez moi… » Elle murmure, sourit, laisse échapper un petit rire faux qui sonne comme une alarme, un réflexe nerveux. Elle n’a pas envie de rire. La gorge nouée, elle retient le flot d’émotions qui menacent de la submerger. Elle n’a plus sa place. Elle n’a pas de chez elle. Sa maison vide lui donne la nausée, lui déchire le cœur. Son chez elle, Joey l’a perdu en se montrant entêtée. Le regard vide, elle reste plantée là à chercher un sens à sa vie. Pas de réponses. Rien que des questions qui tambourinent, se répètent et agacent. Dehors, la tempête menace autant que dans sa tête. « T'as pas trop froid ? » Elle fait taire ses interrogations, ferme son esprit à ces bavardages inutiles qui la détruise à petit feu. Ses yeux s’ouvrent enfin, regardent Eliott comme pour la première fois. Elle reprend conscience de ce qui l’entoure. Pas seule dans sa solitude, elle hoche la tête et le rejoins, se blottit contre lui. Animal blessé cherchant un peu de chaleur, de réconfort. Elle sait qu’elle ne devrait pas. Elle compte déjà les regrets dans sa tête, sait que demain tout aura changé et qu’ils ne pourraient pas faire demi-tour. Fatiguée de se montrer prudente, de se refuser les joies de la vie. Fatiguée d’être parfaite et forte. Elle a envie de faire preuve de faiblesse, de n’être qu’humaine pour une fois. Lâcher prise, laisser le cœur parler et les émotions envahir son être. Faire preuve de raison. C’est ça la vraie faiblesse. Des conneries. Sa main se perd, s’empare de la bouteille. Elle pense à boire, encore. Une seconde suffit pour qu’elle n’en fasse rien. Au lieu de noyer son chagrin dans un verre elle repose la bouteille sur la table basse et commet l’irréparable. Pas de retour en arrière. Trop tard. Ses lèvres ont déjà trouvé le chemin menant à Eliott. Sa tête cesse de réfléchir, elle ne pense pas, elle agit. Incontrôlable, elle laisse ses sentiments dicter sa conduite. Besoin irrépressible d’être désirée, de sentir quelque chose, n’importe quoi. Ses mains remontent le long de son torse, se plante dans ses cheveux. Elle respire à nouveau. Son cœur bat plus fort, menace d’exploser. Elle ne s’arrêtera pas. Elle a trop besoin de ce sentiment de plénitude, d’abandon complet. Au diable la bienséance et les bons sentiments ! Leur amitié est désormais perdue à jamais.

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Lun 25 Avr - 13:32  
 

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C'est un peu rapidement que tout se passe. Peut-être était-ce la solitude de ces deux êtres, l'envie, le désir, ou simplement leur ressemblance qui évoqua un chemin si sensuel ? Mais les questions ne venaient pas en tête d'Eliott, il était clairement le moment de se laisser faire. Peut-être que l'élixir faisait son effet et qu'il ne refuserait jamais une si belle femme, mais le résultat est là. Ils ne se sont jamais posés de questions, n'ont jamais réellement eu de rapports physiques, parce que ça n'était pas venus à leurs esprits. Mais ils sont chez lui, ils ont bu, et cette intimité fait que leur nuit ne sera pas aussi paisible que normalement.

Elle s'approche doucement de lui, comme pour commettre l'irréparable… Et pour lui c'est elle qui l'embrasse, elle qui le veut, elle qui s'approche. Il entretient son désir, il ne veut pas aller trop vite. Alors son regard se plonge dans celui de la jeune femme. Il veut une confirmation, il ne veut pas s'emballer, c'est pas ça l'intérêt. Mais clairement, ce sont les lèvres d'Eliott qui suavement vient caresser celle de l'ancienne militaire après qu'il en ait reçut l'autorisation. Tout s’éteint, le monde disparaît et il sait qu'il ne s'écartera pas. Il se laisse faire, doucement, sans éprouver de honte ou de contradiction, il a envie de cette femme au corps sublime, sculptée par des muscles visibles mais doux. Il rend le baiser de la jeune femme avec douceur, pour l'instant. Les mains de Joey passent rapidement aux cheveux du brun et il ferme les yeux. Son goût ambré le rend plus fou encore, ils sont le goût de l'alcool qu'ils viennent de boire, le goût du premier baiser.

Leurs lèvres dansent, s'écartent pour mieux se retrouver, s'accrochent. Le baiser qu'il veut donner est doux, mais il n'en change pas le désir qu'il a pour elle. Alors, fermement, il pose ses mains sur la cambrure des reins de cette belle, la pressant calmement contre lui, que leurs corps ne fassent qu'un. Ses lèvres tombent dans le cou de la jeune femme et, comme si c'était naturel, comme s'ils se connaissaient par coeur, il la soulève pour qu'elle puisse l'entourer de ses jambes fines. Le canapé n'est pas loin, mais il l'a garde un peu encore contre lui, dans les airs, comme une danseuse. Même si la tendresse fait rappeler un ballet, c'est carrément un tango qui se prononcent entre eux. Une douce valse, un moment bestial aussi. Ce n'est qu'en mordillant le cou de sa belle, qu'il la plonge sur le canapé. « Jo'... » sursure-t-il à son oreille, si proche, qu'elle peut certainement sentir le souffle de ce dernier. Il se niche contre son cou. Encore une autorisation, bien trop de respect pour cette femme, pour qu'elle lui file entre les doigts.


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Lun 25 Avr - 14:20  
 

(there's a story behind every person. there's a reason why they are the way they are. they aren't just like that because they want to. something in the past created them, and sometimes, things just can't go back to the way they were.) La scène se déroule sous ses yeux sans qu’elle n’y change rien. Elle regarde, participe sans vraiment s’en rendre compte. Elle laisse son corps décider, ses mains se balader, ses lèvres posséder celle de l’autre. Elle prend goût à ce laissé aller complet. Son cerveau finalement débranché, c’est vers ses sens que Joey se tourne. Elle ignore ce que demain lui apportera et, pour la première fois depuis longtemps, s’en contrefiche. Advienne que pourra. Elle vit l’instant, prend plaisir à sentir Eliott contre elle. Elle s’oublie. Et elle oublie qui elle est, ce qui fait d’elle ce qu’elle est. Elle oublie ce qui la amené ici. Elle oublie le chagrin qui l’accable, la douleur qui la transperce. Entreprenante, elle obtient ce qu’elle veut. Elle ne lui laisse pas le temps de penser, de la repousser. Elle ne le supporterait pas. Ce n’est pas sa tête qui décide, ni même son cœur. L’alcool lui a fait oublier sa logique. Prise dans le moment, la chaleur lui monte à la tête. Les frissons sont passés. Ils font place à un brûlant désir, un besoin irrépressible d’être dans ses bras. Et alors qu’ils font appels à leurs instincts primaires, la bête qui sommeille en eux ne s’est pas éveillée. Il y a de la douceur dans leurs gestes, des précautions, des regards et des silences. On prend son temps, on observe l’autre, on cherche son approbation. Il ne la rejette pas. Au contraire. Elle y voit un signe et ne s’arrête plus. Leurs bouches dansent, se cherchent, se trouvent, ne se lâchent plus. Il l’agrippe, la soulève. Ses cheveux tombent en cascade contre son visage, vient gêner sa vision l’espace de quelques secondes. Peu importe. Elle n’a pas besoin de voir. Elle enroule ses jambes autour de sa taille, sûre de sa prise. Front contre front, lèvres collées, yeux clos. Elle ressent ce besoin bestial, humain, d’être possédée. Un besoin qu’elle croyait avoir perdu. Des sentiments puissants qu’elle pensait ne plus jamais ressentir. Pas avec un autre. Leurs corps glissent vers le canapé. Dominée, Joey garde ses jambes enroulés à lui. Pas question qu’il lui échappe. Petit animal blessé, apeuré, elle ne veut pas qu’il s’en aille. Il souffle dans son cou, elle laisse échapper un soupir de plaisir. La terre ne tourne plus. Dehors, le vent s’est arrêté, la pluie a suspendue sa descente, le tumulte a enfin cessé. Le temps ne s’écoule plus. Il n’y a rien à entendre que leurs souffles mélangeaient. Un instant suspendu dans le temps. Quelques secondes à peine et pourtant assez pour qu’elle réalise. Eliott est le premier de son renouveau. Sa nouvelle vie commence maintenant. Une seconde vie, une seconde chance. L’instant est passé. Elle encadre sa tête de ses mains, le force lentement à la regarder. Ses yeux bleus brillant captent les siens, elle caresse sa joue mal rasée. Un sourire timide vient encadrer son doux visage. Ses mains s’attaquent lentement à déboutonner sa chemise. Elle dépose un baiser sur sa bouche, le regarde à nouve au. Elle ne doute pas, elle n’a pas peur. Elle sait ce qu’elle fait. Consciente de tous ses gestes, elle fait son choix. Elle le choisit lui. Ses mains descendent encore, joue avec sa ceinture avant de la déboucler entièrement. Elle se mordille la lèvre inférieure, l’invite à continuer, le supplie du regard. C’est tout ce qu’elle veut. Elle le désire.

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Lun 25 Avr - 16:09  
 

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Ils sont dans ce monde propre à eux, seuls. Ils en oublient que la pluie tombent, que les gens vivent et pleurent, se font l'amour ou s'endorment. Ils oublient ce qui n'est pas l'autre. C'est étrange, mais à la fois normal. Comme si la suite de leur amitié était qu'ils soient ensemble ce soir, se faisant des choses qu'ils n'avaient jamais imaginé, expérimentés. Elle accepte, commence à lui défaire sa chemise, il garde un sourire coquin sur le visage, ce sourire qu'il n'a que lorsqu'il est avec une personne, que l'action est concrète. Il la regarde comme il ne l'avait pas fait auparavant, avec envie et désir. Son regard aussi en dis long sur ses pensées. Elle est prête, prête à s'abandonner dans ses bras, à mourir contre lui. Alors, il fait de même, après qu'elle l'ait libéré de sa chemise, il la libère de ce tee-shirt d'emprunt, tout en caressant son corps. Il le fait exprès, il veut qu'elle attende, qu'elle le veut à n'en plus finir. Il est comme ça. Il replonge vers ce visage pâle, lui mange la bouche comme si elle n'était que friandises. Il l'embrasse avec ardeur. Il continue de caresser la peau de sa belle, le bas du ventre, des endroits encore inconnus pour lui chez elle. Avant même qu'il n'ait pu toucher l'élastique de sa petite culotte. La sonnette retentit. « NON ! » soupire-t-il tout contre les lèvres de sa belle, montrant son désespoir. Il ne peut pas, ne pas répondre. Eliott est comme ça, si c'est un collègue, ou l'une de ses sœurs, s'il s'est passé quelque chose de mauvais, si jamais quelque chose ne va pas. Non, il ne peut clairement pas laissé quelqu'un sonner à la porte, c'est plus fort que lui. Il mord la lèvre de la brunette. « J'suis obligé d'y aller hein ? » il ferme les yeux, pose son front contre celui de Joey et l'embrasse furtivement avant de disparaître. Il va ouvrir alors, chemise ouverte, abdos sortis visage à la fois fermé et endormi de volupté. « Bonsoir, monsieur. » Dit alors le livreur. « C'est pour votre commande. » Eliott voit ce que le jeune homme porte et acquiesce. Non loin, sur la table d'entrée se trouve son portefeuille. Il lui glisse les billets et prends son sac. « Bonsoir, gardez la monnaie. » Le livreur le regarde alors, puis le billet, puis le client. « Mais monsieur, y a 20 dollars en trop là... » « Ca te fera un bon pourboire. » Puis il ferme la porte. Joey a dû entendre la conversation, ce n'est pas si loin. Il revient avec la nourriture dans la main et sourit. « Tu comptes manger tout de suite, ou on attends un peu? » Un sourire sur le coin des lèvres, il la regarde. in des lèvres, il la regarde.


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Lun 25 Avr - 17:44  
 

(there's a story behind every person. there's a reason why they are the way they are. they aren't just like that because they want to. something in the past created them, and sometimes, things just can't go back to the way they were.) Elle appréhende à nouveau ces sensations de bien être absolu depuis quelques temps oubliées, reléguées dans un coin de sa mémoire.  Petit à petit tout lui revient. Le toucher, le goût, l’odorat. Elle savoure ce mélange comme les junkies savourent leur dose. L’ouïe s’y met, le goût suit. Elle se laisse emporter par ses sentiments, oublie ce que sa tête lui crie. Le temps des regrets viendraient assez tôt. Demain demeurait demain. Dans l’immédiat, rien donc ne comptait que lui, ses mains qui la caressaient, ses baisers enflammés sur son corps. Elle se laisse aller dans ses bras, se donne entièrement sans concession. Sans penser à demain. Vivre il le faut. Elle avait cessé de vivre des mois plus tôt. Terminé. Elle en avait assez d’écouter sa tête, de faire les choses bien, d’être parfaite, irréprochable. Humaine, rien qu’humaine. Elle avait des besoins, des envies et il était temps de les assouvir pleinement. Au diable le passé. Tandis que leurs ébats vont plus loin, que le monde disparait, qu’il n’est plus qu’un lointain souvenir, la réalité lui explose au visage. Le monde est bien là, derrière la porte et les murs. Il la rappelle vers lui avec violence. Elle grogne, râle en silence, essaie de le dissuader, de le retenir. « Non non reste ! » Rien n’y fait. Ses mains glissent sur son corps et il s’éloigne d’elle, s’en va ouvrir au monde. Elle ne bouge pas, ferme les yeux et écoute le monde la rattrapait. La réalité la frappe de plein fouet, lui hurle de ne pas continuer. C’est vrai. Tout ça n’est qu’une erreur. Une erreur qui fait tant de bien. Elle se mordille la lèvre. Ses sourcils se froncent, un combat s’engage dans sa tête. Le bien contre le mal. Le cerveau contre le cœur. « Tu comptes manger tout de suite, ou on attends un peu? » Elle ouvre les yeux, se lève, prend conscience de sa quasi nudité et sourit. Elle hausse les épaules, avance lentement, lui prend le sachet de nourriture des mains, fait mine de s’y intéresser avant de le poser à côté de la bouteille abandonnée. « Ca peut attendre… » Sa bouche trouve le chemin de son cou, elle l’y embrasse furtivement, le tiens par la chemise et l’entraine doucement derrière elle vers la chambre. « Ca en revanche… Je ne peux pas attendre. » Elle ne veut pas attendre. Elle atteint le lit alors qu’elle l’aide à retirer sa chemise. D’un geste assuré, accompagné d’une dextérité largement acquise, elle fait sauter l’attache de son soutien-gorge et le fait glisser hors de ses bras. Allongée, elle retrouve le chemin vers la bouche d’Eliott tout en l’accompagnant dans la tâche consistant à lui retirer son pantalon. Mélange d’excitation et de passion, elle se montre impatiente dans ses gestes. Demeure quelque chose de tendre entre eux, un silence entrecoupé de soupirs.

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Eliott Young
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Ven 29 Avr - 22:05  
 

be my sunshine tonight.
joey & eliott

« Tu comptes manger tout de suite ou on attends un peu ? » que je lui sors, le sourire aux lèvres, l'envie au ventre. Doucement, son regard me fait frémir, je sais ses pensées, je peux les lire dans son regard. « Ca peut attendre... » dit-elle. Elle tire sur ma chemise, m'entraînant. «  ça en revanche…  Je ne peux pas attendre. » Mon sourire doit lui faire comprendre que je suis également impatient. Je suis au-dessus d'elle et je peux sentir sa douceur, son corps, ses formes. Ca  n'avait jamais été une hypothèse entre nous, ça n'avait pas eu lieu d'être. Peut-être que ce soir, c'était un simple soir, comme beaucoup d'autres que j'avais passé avec des femmes différentes. La chambre sera notre lieu d'envie, de désir ce soir. Elle m'y conduit, comme si elle connaissait la maison comme si c'était la sienne. Je la suis, caressant tendrement ses bras, son dos, ses reins.

Sa nudité renfermera tous nos secrets. Cette nuit tout à changer entre nous, nous n'avons plus raison d'être amis, nous avons franchi un cap. Un cap qu'il ne fallait certainement pas dépasser mais nous gardons le contact, son corps contre le mien, sa douceur contre mon animosité. Ses lèvres cherchant les miennes, mes mains sur son corps. Ses frissons, ses soupirs, ses tendresses, ses griffes.  L'extase d'une fin douce. Je ferme les yeux, avant de me faire engloutir par le noir.

Je me réveille plusieurs heures après notre moment, je passe ma main sur la place à mes côtés et elle est là. Je me rapproche pour être totalement contre elle. Mes lèvres couvrent son visage de mille douceurs. Mon front contre le sien, je la regarde paisiblement dormir. J'aime la présence d'autrui contre moi lorsque je dors. J'aime sentir une main, un pied qui me touche, qui me fait souvenir que je ne suis pas seul, que j'ai quelqu'un non loin. La solitude pourra faire ce qu'elle veut de moi, elle n'aura pas les jeunes femmes qui partagent mes nuits. Pourtant c'est son corps à elle, son odeur à elle, ses lèvres à elle qui m'obsède à ce moment-là.

Je reste face au plafond, un peu perdu dans le noir de cette nuit exceptionnellement extraordinaire. Le calme règne sur les rues de Washington et personne ne fait de bruit. Je n'entends même pas les sirènes de mes frères d'armes non. Un simple drap sur le bas de mon corps, une main sous la tête, je tente de savoir ce qu'il va se passer demain. Restera-t-elle ou repartira-t-elle comme si de rien était? Prendra-t-elle un café ou non pas le temps? Va-t-elle revenir un de ces quatre ou bien va-t-elle rester digne et toujours aussi amicale?

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Joey Blythe
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Sam 30 Avr - 11:49  
 

(there's a story behind every person. there's a reason why they are the way they are. they aren't just like that because they want to. something in the past created them, and sometimes, things just can't go back to the way they were.) Leurs deux corps se mêlent, s’emmêlent. Une étreinte enflammée, passionnelle qui n’a rien d’anormale. Comme écrit dans les fils du destin, ils laissent la nuit comme seul témoin. Leurs deux corps à l’unisson, leurs respirations synchronisées, ils ne font qu’un. Étreinte fortuite d’une nuit, une parenthèse dans leurs vies mouvementées. Un besoin inavoué enfin assouvi. Rien ne serait plus pareil. Une sonnette d’alarme s’était allumé au fond de sa tête et elle l’ignorait, la laissait retentir en boucle, ne voulait pas écouter. Joey ne s’était pas senti aussi bien depuis un an. Une longue année durant laquelle l’amour avait déserté. Fermée aux sentiments, le cœur transformé en pierre, elle s’était fermé aux autres, n’avait laissé personne pénétrer sa carapace, son intimité. Perdue entre les bras d’Eliott, elle lui offrait plus qu’une étreinte charnelle. Ce moment charnière de sa vie elle n’aurait pu l’imaginer avec un autre. Enlacée dans ses bras, enfin reposée, enfin en paix. Elle reprend son souffle, respire comme pour la première fois. Elle ferme les yeux, enfin apaisée, et s’endort avec cette sensation de bien être absolu qui l’avait abandonné un an plus tôt.

Le soleil filtre doucement dans la pièce, lui brûle les yeux qu’elle referme presque aussitôt. Elle avait dormi sans se réveiller. Sans cauchemars. Un sommeil pur, paisible. Elle ne se souvenait pas de la dernière fois où cela lui était arrivé. Accoutumée à ne pas dormir du sommeil des justes, Joey souriait. Elle sent la présence bienveillante d’Eliott à ses côtés, elle sent son bras négligemment posé sur son ventre et elle sourit. Elle ouvre les yeux et apprécie encore ce moment qui finira bien trop vite. Elle le sait. Elle reprend peu à peu conscience. Sa main vient caresser sa joue avant de s’attarder dans ses cheveux. Il grogne, la salut, dépose un baiser sur ses lèvres et elle sourit de ce sourire incontrôlable qui ne la quittera pas de la journée. Elle se soulève un peu, capte le réveil et en une seconde son sourire s’effaça, ses sourcils se froncent. « Dis-moi que ton réveil est en panne. » La panique dans sa voix est plus que palpable. La réalité vient la frapper de plein fouet. Adieu les jolis rêves et ce moment de plénitude. La vie les as finalement rattrapé. Tout ça était trop beau pour être vrai. Trop beau pour continuer. Elle s'était bercée d'illusions durant ces quelques heures d'obscurité, avait laissé de côté sa raison pour placer son cœur en première ligne. Erreur fatale. Erreur de débutant.

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