It's a new dawn. It's a new day. It's a new life [ Eliott]
Arizona Newton
Messages : 29 Date d'inscription : 18/04/2016
Crédits : shiya
Âge du personnage : 28 ans
Mer 11 Mai - 23:22
It's a new dawn. It's a new day. It's a new life
Mains agrippées au volant, la radio crachait un vieux rock dans l'atmosphère lourde, alors que les yeux restaient concentrés sur la route. La circulation était de plus en plus dense, au fur et à mesure qu'elle approchait du centre de Washington. Dans le but de changer d'air, Arizona avait pris son pick-up, direction centre ville. Elle s'amusait à slalomer entre les voitures. Cela lui permettait de réfléchir aux derniers événements et à sa décision récente. Tout était encore frais dans son esprit. Même si elle avait démissionné avec détermination, Arizona commençait tout juste à se faire à l'idée de reprendre sa vie civile. Les bases militaires avaient fait partie de sa vie depuis toujours, avec son père et son propre poste. Voilà qu'elle avait fait une croix dessus. La page n'était pas encore tournée. Il lui faudrait du temps et une nouvelle activité, sous peine de tourner en rond comme un lion en cage. Mais, sa convalescence était toujours d'actualité. Sa blessure à la jambe n'était pas encore totalement remise. Elle avait bientôt fini les séances de rééducation, avant d'avoir le feu vert pour reprendre le sport. Quelques semaines déjà, qu'elle n'avait pu en faire... chose rare, l'humeur de la demoiselle s'en ressentait. Elle était un peu à cran par moment. Le fait d'être dans le flou pour son avenir ne l'aidait pas à être sereine. Mais elle ne se billait pas outre mesure, cherchant surtout à passer du temps avec ses proches et à les aider si elle le pouvait.
D'ailleurs, si Arizona se rendait dans le centre de Washington, c'était pour rendre visiter à son meilleur ami. La nouvelle des attentats l'avait surprise et même un peu choquée. Prise par ses propres soucis perso' et en poste à l'étranger, Arizona n'avait avait appris la nouvelle à son arrivée sur le sol américain. Il y avait eu des blessés dont Eliott, rien de trop grave, puisqu'il était rentré chez lui. Du coup, l’ex-militaire décida d'aller le voir, pour prendre de ses nouvelles et peut être pour lui annoncer son changement de vie.
Le véhicule finit par se garer près d'un trottoir du quartier résidentiel à Georgetown. La jeune femme descendit prestement, grimaçant un peu quand sa jambe blessée toucha le sol un peu trop brutalement. Mais cela ne l'arrêta pas. La portière claqua. Arizona se dirigea vers la résidence d'Eliott. Cheveux détachées face au vent, mains dans les poches de son blouson en cuir, l’œil attentif, elle observait les alentours, par habitude et par curiosité. Histoire de se faire une idée sur les habitants du coin et étudier leur comportement, vérifier qu'il n'y ait pas de menace à l'horizon. Déformation professionnelle. Réflexe de son ancienne vie, toujours vérifier les lieux et se tenir prêt à tout éventualité. Arizona n'avait pas l'intention de perdre cette habitude.
Avant d'entrer, la jeune femme s'arrêta dans une épicerie au coin de la rue, pour prendre du ravitaillement. Une fois fait, elle se faufila dans le bâtiment. Face à l'absence de réponse à ses coups à la porte, Arizona farfouilla et trouva le double des clés. Elle aurait pu repartir, appeler pour prévenir de son arrivée, savoir pourquoi il ne répondait pas. Mais au lieu de ça, elle préféra se servir du passe, pour entrer. Après tout, elle était là pour lui faire une surprise et prendre de ses nouvelles. Au pire, si il était absent, elle l'attendrait. Sauf qu'une fois à l'intérieur, quelques détails, dont le bruit de la télévision, lui permirent d'être sûre qu'il était bien chez lui.
A peine la porte d'entrée refermée, l'ex militaire se dirigea vers la source du bruit, jetant un regard de-ci delà. Puis, elle finit le trouver affalé sur son canapé, jambe bandé, son attention semblait être rivé sur l'écran. Restant sur le seuil, dans le couloir, elle s'appuya sur le chambranle de la porte.
« Alors, comme ça, on refuse d'ouvrir sa porte ? Tu préfères t'atrophier le neurone restant avec ton écran ? Ou tu acceptes les cookies ? » Le sac de gâteaux fut brandi en signe d'offrande.
(c) chaotic evil
Eliott Young
Messages : 845 Date d'inscription : 12/02/2016
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Âge du personnage : 31 ans
Lun 16 Mai - 17:59
feeling good
La morphine me faisait tant de bien. C'était ça qui me faisait oublier que j'avais tout de même une blessure profonde. Certes, la balle n'avait rien touché de vital, mais ça faisait un mal de chien lorsque je m'appuyais dessus. Alors, avec un peu de chance, Casey avait accepté de me raccompagner chez moi et de rester un peu le temps que je me rétablisse. On ne savait pas pourquoi, mais on s'était comme un peu retrouvé dans notre solitude, dans notre mal-être. Quelques jours auparavant, je lui avais faussé compagnie pour aller voir Lucy avec qui nous avions eu une longue discussion afin de mieux comprendre. Je faisais tout pour savoir, pour comprendre les attentats, pour tenter de comprendre, pour faire ma petite enquête. Mais à trop marcher, je m'étais épuisé un peu trop rapidement. Alors, j'étais resté en stand-by pendant le reste du temps. Casey, elle aussi faisait l'enquête. A deux, nous trouverons ce qu'il se passe et comment luter contre ce Upsilon renaissant.
En tout cas, aujourd'hui, j'avais juste eu le courage d'aller me laver, de changer mes bandages avant de me remettre dans mon canapé. C'était bien confortable, mais j'étais pire qu'une bête dans une cage, j'étais en train de devenir fou. Alors, les papiers exposés un peu partout, je regardais et tenter de comprendre. A côté de moi, j'avais un calepin, avec mes principales pistes, celles qui valaient un coup d'oeil. Je tentais de les démonter ou de les renforcer. Puis à force de faire aller mes neurones, je choisis de prendre une pause. J'ouvris la télévision grâce à la télécommande sur la table. Déconcentré, je regardais les personnes bouger sans même m'en occuper, j'avais besoin de faire le vide, mais c'était pas possible. Mon esprit courrait plus vite que possible. Puis un flash info suivit la série qui passait. Il parlait des attaques. Etrange tout de même, mais je n'avais pas envie de parler d' « attentat ». Je suivais ce que les journalistes exposés comme pistes, comme principales recherches. Voilà pourquoi les Etats-unis sont les meilleurs, ils nous disent tout peu importe si c'est vrai.
Ce n'est qu'en entendant la porte s'ouvrir que je me relevais un peu, étant donné que j'étais affalé auparavant. Pensant que c'était Casey, j'eus un petit sourire, mais c'est en remarquant que c'était Arizona qu'il s'étira. « Alors, comme ça, on refuse d'ouvrir sa porte ? Tu préfères t'atrophier le neurone restant avec ton écran ? Ou tu acceptes les cookies ? » Elle a touché le point faible. C'est carrément dingue comment cette fille me connaît comme sa poche. « Tu m'excuseras mais le docteur a dit que je ne devais pas faire trop d'efforts. Mais j'accepte les cookies. » Un petit sourire, je tends la main pour qu'elle puisse m'apporter les gâteaux. Je sais qu'elle a aussi du mal, j'ai appris par les gars de mon passé qu'il s'était passé quelque chose avec elle mais je ne savais pas quoi. La connaissant comme je la connais, je la laisserai me parler, car je ne voulais pas la froisser, la forcer. On est pas comme ça, si elle ne veut pas me le dire, elle ne me le diras pas. Et c'est d'ailleurs elle qui me fait les plus belles surprises pour mes anniversaires.